Selon un rapport publié le 26 avril par l’Office européen des brevets (OEB) et la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Europe fait la course en tête en matière d’innovation dans les technologies propres (énergies renouvelables, mobilité, construction, traitement des déchets, de la pollution de l’air et de l’eau, AgriTech…).

Le rapport indique que les 39 États membres de l’OEB « sont les fers de lance de l’innovation verte, représentant ensemble près de 27 % des familles de brevets internationaux (FBI) liées aux technologies propres au niveau mondial pour la période 2017-2021, devant le Japon (21%), les États-Unis (20 %) et la Chine (15 %). »

Toutefois, le rapport émet un bémol : « lorsqu’on examine les obstacles à la commercialisation des technologies propres et durables, l’accès au financement apparaît comme un défi particulièrement délicat pour les petites entreprises. »

De fait, « transformer l’essai » d’une innovation technologique prometteuse, voire révolutionnaire, passe par la levée de fonds, une épreuve qui s’avère souvent difficile…

« Le défi est de faire émerger une génération d’entreprises, et là on se heurte au passage à l’échelle », alerte Yann Ménière, chef économiste de l’Office européen des brevets (OEB). Le rapport de l’OEB/BEI conforte la vision stratégique de Green Nation : via notre plateforme d’investissement, faire des startups des technologies propres brevetées le bras armé de la lutte contre le changement climatique. Comme déjà mentionné dans nos informations périodiques, la clean tech est un immense « mur d’investissements » à gravir au plus vite pour l’Europe si elle veut atteindre ses objectifs de décarbonation, assurer sa souveraineté énergétique, créer des milliers d’emplois, et générer des profits pour les investisseurs prêts à miser sur des startups innovantes en recherche de financement.

PDF à télécharger pour plus d’informations : Financement et commercialisation d’innovations dans le domaine des technologies propres. Avril 2024 | Principales conclusions